Jonction autoroutière à Écublens : un NON clair et déterminé des conseiller-ère-s communaux du Parti socialiste et indépendant-e-s de Gauche (PSIG) et des Vert-e-s d’Écublens

Les conseiller-ère-s communaux du PSIG et des Vert-e-s d’Écublens s’opposent fermement au projet de nouvelle jonction autoroutière sur le territoire communal. Ce projet, hérité d’une vision dépassée de la mobilité, est inefficace et nuisible. La population ne soutient plus le développement de nouvelles infrastructures autoroutières, comme en témoigne la votation de novembre 2024.

Un risque pour la commune d’Écublens

La commune de Chavannes-près-Renens a récemment dénoncé la convention passée avec l’OFROU pour la création d’une nouvelle sortie autoroutière afin de protéger la qualité de vie de ses habitant·e·s. Dans son communiqué du 27 février 2025, la Municipalité d’Écublens a confirmé son soutien au projet de jonction, tout en réaffirmant l’exigence que cette jonction ne voie le jour qu’en parallèle avec celle de Chavannes-près-Renens. Ce positionnement est censé éviter que le trafic de Chavannes se reporte intégralement sur Écublens.

Or, la dénonciation unilatérale de la convention par Chavannes rend cette simultanéité hautement incertaine. Lors du Conseil communal du 21 mars 2025, le Syndic d’Écublens a reconnu qu’aucun accord concret n’existait à ce jour avec la commune voisine, ni avec le Canton. Il a également admis qu’aucun chiffrage précis des coûts pour la commune d’Écublens n’était disponible, bien que ceux-ci puissent s’élever à plusieurs millions.

Cette situation met en lumière le risque réel que la commune se retrouve seule à gérer les conséquences d’un projet imposé, tant sur le plan financier que sur celui du trafic.

Les nouvelles jonctions et l’élargissement de l’A1 entraîneraient :

  • une hausse mécanique du trafic (trafic induit),
  • une dégradation de la qualité de l’air et du cadre de vie,
  • des nuisances sonores accrues,
  • une augmentation de la dépendance à la voiture individuelle,
  • et une perte des surfaces d’assolement, SDA (surfaces agricoles).

Le trafic induit de la nouvelle jonction à Écublens aurait pour conséquences :

    • sur la route de la Pierre : + de 22’000 voitures/jour,
    • sur la rue du Villars et son rond-point : + de 16’800 voitures/jour,
    • sur la route Neuve : + de 5000 voitures/jour,
    • des investissements massifs pour l’adaptation des infrastructures à la nouvelle jonction. 

Des solutions alternatives existent : baisse des vitesses, transformation de l’A1 en boulevard urbain, report modal vers les transports publics et la mobilité active.

Voix de la population : un rejet démocratique massif

Le 24 novembre 2024, les citoyen·ne·s suisses ont dit NON aux extensions autoroutières, incluant des jonctions, à 59% à Écublens, à 61% dans tout le district de l’Ouest lausannois et à 58% dans le canton de Vaud.

Une vision partagée pour l’avenir

Face à ce projet d’un autre temps, nous défendons une vision alternative :

    • Une mobilité apaisée et durable dans l’Ouest lausannois,
    • Une meilleure coordination intercommunale, respectueuse de la démocratie locale,
    • Des investissements orientés vers les transports publics et la mobilité douce.

Nous continuerons à porter cette vision jusqu’aux élections communales de 2026 et au-delà.

    Projection charges de trafic 2030 sur la zone d’influence du projet: Avec les nouvelles jonctions :

    Pollution atmosphérique : Variation des immissions en µg/m3 avec les jonctions